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andré santini - Page 20

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 16 : « CAMPAGNE INTERCO »

    L’événement de la campagne sera aujourd’hui un café politique organisé par Bernard Gauducheau (NC) à 8H30 au Café de l’avenir sur le Plateau, avec Pierre Christophe Baguet, député maire de Boulogne sur la CA (Communauté Urbaine) de GPSO (Grand Paris Seine ouest) qu’il préside sur le thème : « Quel partenariat entre GPSO et le Conseil Général des Hauts de Seine. Une réunion qui intervient alors que GPSO a célébré son premier anniversaire avec la nouvelle année. Beaucoup de candidats à ces cantonales étaient tentés d’ailleurs durant cette campagne d’organiser des actions communes dans les cantons de GPSO, notamment du côté des Verts, avec des ballades à vélo, une réunion commune.  Ces derniers viennent d’ailleurs de signer un communiqué de presse commun protestant contre la visite de Nathalie Kosciusko Morizet, ministre de l’écologie au fort d’Issy les Moulineaux

     

    BERNARD GAUDUCHEAU PARLE DE GPSO AVEC SON COPAIN ET COLLEGUE PC BAGUET

     

    La majorité présidentielle explique  que « cette nouvelle intercommunalité, une des plus importantes de France (7 communes, plus de 30 000 habitants, 160 000 emplois et 30 000 entreprises et commerces) a d’abord été le fruit d’une volonté politique » notamment d’André Santini et de Pierre Christophe Baguet qui présidaient avant aux destinées d’Arc de Seine et de Val de Seine qui ont fusionné le 1er Janvier 2010. L’opposition de gauche mettait en avant le « manque de concertation », le « fait accompli », « la population n’ayant pas été associée » etc... lors de sa création. « Il s’agissait de doter nos villes des outils qui leur permettaient d’être plus fortes et de peser plus au sein d’un Grand Paris envoie de réorganisation » ajoutait la Majorité qui avait ainsi anticipé l’obligation faite aux communes par la réforme des collectivités territoriales d’adhérer à une « interco » avant 2014….sans intervention du Préfet.

    Bernard Gauducheau et Pierre Christophe Baguet qui ont été tous les deux des collaborateurs très proches d’André Santini expliqueront bien sûr les avantages de cette création qui étaient tout d’abord  de mutualiser les moyens par exemple en matière de propreté, d’entretien des voies, des espaces verts  en donnant l’exemple de la lutte contre l’enneigement comme l’a montré le mois de décembre dernier grâce aux directions de proximité mis en place, et qui a permis de mobiliser 300 personnes pour le salage, le déblaiement des abords des écoles et équipements publics… et à Vanves avec notamment le réaménagement de la rue Sadi Carnot, la rénovation de l'éclairage public, l'extension du stationnement payant, la réhabilitation du parc F.Pic.... Ensuite de   maîtriser les budgets et les coûts bien évidemment, beaucoup de maires reconnaissant qu’ils n’auraient pu lancer des projets très lourds pour leur commune comme l’îlot Cabourg, le conservatoire de musique à Vanves, sans la création de GPSO,  ni s’y retrouver sur le plan fiscal,  notamment dans notre commune après le départ de SFR comme l'a souvent raconté le maire.  Enfin de porter ensemble de grands projets comme ce fut le cas lors du débat sur le réseau de métro du Grand Paris où les 7 communes ont présenté un dossier et un avis  commun dans lequel elles ont défendu ensemble leurs intérêts (et leurs stations), mais aussi  l’adhésion à Autolib et à Paris Métropole le lancement d’un Agenda 21, de la thermographie aérienne, d’un programme  local de l’habitat, l’allégement de la collecte des déchets etc…avec la création de Seine Ouest Entreprise et Emploi le 1er Janvier 2011

     

    CORINNE PRAZNOCZY ET LUCILE SCHMID PROTESTENT CONTRE LA VISITE DE NKM

     

    Les candidats écologistes aux élections cantonales d’Issy-Les-Moulineaux (Lucile Schmid) , Vanves (Corinne Praznoczy) et Meudon (Loïc Le Naour) avec  Vincent Gazeilles conseiller général de Clamart, ont réagis à la visite de Nathalie Kosciusko-Morizet au Fort d’Issy Moulineaux pour se rendre compte de la réutilisation et de la dépollution d’un foncier public, de la place de la nature en ville avec ce projet qui prévoit la construction de 1600 logements, à côté de Vanves, et l’utilisation des technologies numériques pour améliorer la maîtrise de la consommation d’énergie, l’information des habitants, la protection des biens et des êrsonnes…   « Ce projet immobilier présenté par André Santini député-maire d’Issy-les-Moulineaux comme une illustration de la démarche des écoquartiers comporte d’importantes limites écologiques et démocratique: dès leur livraison, en 2013, les premiers bâtiments seront hors norme thermique en vigueur. L’énergie consommée pour produire les matériaux nécessaires à la construction n’est pas comptabilisée dans les normes thermiques des bâtiments. La démarche de concertation avec les habitants qui représente le cœur de la philosophie des éco-quartiers n’a jamais été à l’ordre du jour pour ce projet porté par les grands groupes immobiliers » expliquent ils en tirant trois conclusions : « L’utilisation abusive et répétée des références à l’écologie » dans les projets urbains, par les élus UMP-NC des Hauts-de-Seine. La complicité aujourd’hui révélée du ministère de l’écologie à l’insincérité des élus du département, André Santini en tête, sur les questions environnementales. Enfin, un déplacement ministériel aux allures de soutien à Paul Subrini, candidat sortant UMP et adjoint au Maire d’Issy-les-Moulineaux . En matière d’environnement et d’urbanisme, il ne mérite pourtant pas un tel crédit ».

  • LE BERCEAU DE L’AVIATION AUX PORTES DE VANVES

    Les médias ont beaucoup parlé du secteur Portes de Versailles et Balard depuis Vendredi, qui est à deux pas de Vanves, avec des incidences notoires passées, présentes et futures. Hier nous avons parlé du « Balardgone » avec quelques références sur ce champ de manœuvre devenu la Plaine Vaugirard lorsque Paris a acheté et non annexé comme aiment bien le raconter les élus isséens, ce bout d’Issy où Farma a réussit le premier vol en circuit fermé de 1 km… et où maintenant des vanvées viennent profiter de l’Aquaboulevard avec ces cinémas, de sa plaine sportive.

     

    L’héliport actuel n’est qu’un avatar de ce qui s’est passé sur ce vaste champ de manœuvre utilisé au début du XXéme siécle par les pionniers de l’aviation qui expliquent la présence des ailes dans les armoiries de la commune d’Issy les Moulineaux. Les « faucheurs de matrguerites » l’avaient choisi, entre 1906 et 1924 pour faire leurs essais. Henry Farman réussit le 13 Janvier 1908, le premier kilométre en circuit fermé sur ce terrain qui a vu, par la suite, le premier courrier de France relier Issy à Deauville en 1911 sans compter les départs et les arrivées de nombreux raids. Les constrcteurs comme les Fréres Voisins, ne s’étaient pas trompés en installant leurs hangars le long de ce champ de manœuvre et de la rue Guynemer, occupés par la suite par des industriels comme Valéo ou Thomson jusqu’aux années 1980/90, avant que ne s’installant les immeubles de bureaux séparés par la rue du Colonel Avia d’HLM de la Ville de Paris, de l’Aquaboulevard et de l’hôtel.

     

    L’époque glorieuse de ce terrain envahi par les parisiens les jours de de grandes compétition, prit fin avec la guerre 1914-18, redevant un champ de manœuvre dont les responsables de la ville de Paris s’étaient rendu compte de son importance stratégique.  Ils l’achetérent à la ville d’Issy les Moulineaux contrairement à ce que ses élus ont essayé de faire croire en parlant d’annexion, car ils jouaient sur les mots et les dates. Une loi du 19 Avril 1919 stipulait dans un de ses articles que ce champ de manœuvre était annexé au territoire de la Capitale avec les bois de Boulogne et de Vicennes. Un décret du 25 Avril 1925 signé par MM Doumergues et Chautamps précisait même « qu’aucne indeminité ne pouvait être réclamée à la ville de Paris du fait de l’annexion de ce territoire ». Et pour cause, cette indemnité avait été versée dés 1893 : Le maire d’Issy les Moulineaux de l’époque, M.Charlot, avait signé avec le secrétaire général de la Préfecture de Paris le 14 Octobre 1893, un acte de cession, obtenant 500 000 frs de l’époque (c'est-à-dire 12 frs le métre carré). La commune d’Issy les Moulineaux n’était pas mieux lotie que les autres propriétaires, mais elle avait un besoin urgent de cet argent pour effectuer des travaux dans sa nouvelle maire, l’actuel Couvent des Oiseaux  où André Santini a refait une salle de réception à l’identique du salon des Ambassadeurs du Palais de l’Elysée     

     

    Peut être grâce à cela, les vanvéens comme les isséens l’ont échappé belle, car ils auraient peut être connu les affres des riverains d’Orly et de Roissy. Car ce terrain a suscité de nombreux projets entre les deux guerres : Le publiciste Jean-Abel Lefranc avait imaginé un aéroport international qui a été vite abandonné grâce aux progrés rapides de l’aviation, puis éclipsé par des projets de villes futuristes. Les architectes Faurre-Dujanic et Henri Losier ont proposé de construire une tour de 2000 m de haut, une sorte de colonne de 240 m de diamétre au sol et de 40 m au sommet supportant 3 plates-formes tronçoniques de taille décroissante. Leir collégue L .J Madeline et un groupe d’industriels de l’acier et du feront proposé le plan d’un gigantesque parc des expositioons avec une toiture de 12 ha sur laquelle auraient pu atterir des avions. Preuve que le projet de la Tour Triangle, le long de l’avenue Ernest Renan entre les deux parties du parc des Expositions de la porte de Versailles n’est pas le premier sorti de l’imagination fertile des architectes.

     

    Mais revenons à l’histoire de l’aviation, car le 18 Avril 1924, le premier véritable vol et record en hélicoptére a été réalisé sur ce terain par l’Italien Raoul Peturas Pescura, marquis de Casteluccio qui a élevé son appareil de 736 m. Quelques années plus tard, un héliport faisait son apparition grâce à la compagnie belge « Sabena » qui a tenté d’exploiter une ligne régulière entre Paris et Beruxelles, mais sans succés. De nombreuses années plus tard, cet héliport était surtout utlisé par l’armée, le Glam pour le transport des personnalités. Rappelez-vous la photo du Général de Gaulle en 1968 dans cet héliport partant pour Baden-Baden, ou du pape Jean Paul II que sont venus applaudir des isséens et des vanvéens lors de sa première visite en France en 1980 lorsqu’il rejoignait le Bourget pour une grande messe en plein air avant de revenir au Séminaire Saint sulpice d’Issy Les Moulineaux.

  • VANVES ET LE METRO AUTOMATIQUE DU GRAND PARIS

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que Vanves est concerné au premier chef par les projets concernant le Grand Paris. Et il en a été beaucoup questions en cette fin d’année, à la veille des fêtes. Avec notamment le débat sur le réseau de transport du Grand Paris avec les deux projets en cours de débat public, Arc Express, défendu par la Région et son président Jean Paul Huchon, le Grande Huit ou la grande boucle proné par la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini. Tant le Conseil Municipal, que le Conseil général où siége Guy Janvier (PS) et le Conseil Régional où siége Bernard Gauducheau (NC) ont donné un avis durant le mois de décembre. Deux réunions auxquels ont participé des vanvéens ont eu à Clamart sur Arc Express et à Issy les Moulineaux pour le métro de la SGP. La situation a énormément évoluée depuis le remaniement ministériel, avec la nomination de Maurice Leroy ministre de la politique de la ville chargé du dossier du grand Paris qui est en train de trouver une voie de passage vers un tracé complémentaire aux deux projets.

     

    Une voie de passage en cours de construction pour le réseau de transport

    La proposition faîte par Jean Paul Huchon le 15 Novembre fait son chemin et du bruit dans le landerneau francilien depuis la réunion de Mercredi dernier du Comité de pilotage sur le Grand Paris mis en place par Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du dossier du Grand Paris selon plusieurs sources gouvernementales et régionales. Rappelons qu’il s’agit en complément des tracés d’Arc Express, de la desserte de territoires stratégiques comme l’Est Parisien (Marne la Vallée, Chelles, Clichy-Montfermeil), des aéroports et leurs pôles emplois avec reprise du projet CDG Express pour Roissy, prolongement des ligne 7 ou 14 jusqu’à Orly, desserte régionale des TGV et bien sûr de Saclay avec la solution non d’un moyen de transport lourd mais tout simplement du prolongement d’Orly Val qui relie pour l’instant le RER à Antony et les deux aérogares d’Orly. Il avait fait cette proposition juste au moment du remaniement ministériel et a permis selon ses explications, une sorte d’échappatoire à Matignon. Depuis, les choses se sont précisées : Sur le plan financier avec les recettes provenant du FARIF et de la taxe sur les bureaux  qui devraient atteindre 200 ME par an d’ici 3 ans avec un VT qui serait harmonisé sur l’ensemble du territoire en 5 ans. Auquel il faut ajouter un milliard pour le RER. Sur la maîtrise d’ouvrage qui pourrait être partagé entre le STIF et la SGP (ligne 14 et le Sud/Sud Est d’Arc Express pour le STIF par exemple, le reste à la SGP).

    Cette solution a été retenue et présenté par Maurice Leroy et son directeur de Cabinet dans l’une de ses réunions hebdomadaires thématique,  mercredi dernier,  qu’il tient avec les représentants de la région, de la ville de Paris, la SGP, Paris Métropole, l’AMIF, de l’AIGP, d’autant qu’elle a suscité une réaction étonnante de Pierre Mongin qui a félicité JP Huchon pour cette proposition, suivi par le président de la SNCF Guillaume Pepy…. Sauf  Marc Véron, Directeur général de la SGP qui  était alors très pâle et André Santini, Président du Conseil de Surveillance de la SGP, trés silencieux. Quant à Valérie Pécresse (UMP), présidente du groupe de la Majorité Présidentielle au Conseil Régional elle était furieuse d’apprendre que ses nouvelles propositions traçant une voie de passage, étaient faîte derrière son dos, notamment à propos de Saclay. Mais voilà, Maurice Leroy serait en  liaison directe avec Claude Guéant, donc l’Elysée, pour trouver une solution à ce dossier du réseau de transport pour le Grand Paris, en mettant en place ce comité de pilotage qui devrait se réunir le 22 sur le logement, le 5 Janvier sur l’emploi et le développement économique, et serait élargi le 12 Janvier aux présidents de Conseils Généraux. Et la ministre de la recherche aurait sous estimé le président de la Région qui compte arriver à un accord d’ici la fin Janvier sur ce futur métro du Grand Paris qui apporterait un élément vraiment nouveau dans le débat public sur Arc Express et le Grand huit.