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andré santini - Page 20

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –12 : UN PLATEAU TRES FEMININ POUR BERNARD GAUDUCHEAU DANS SON PREAU FETICHE

    Un plateau féminin avait été réuni hier soir à l’école Marceau pour la grande publique de campagne de Bernard Gauducheau (NC) et Françoise Saimpert (UMP), sa suppléante, à la veille de la Journée Internationale de la Femme. Il avait invité Chantal Jouanno, ministre des Sports, Rama Yade ex-ministre, ambassadrice à l’UNESCO, Isabelle Debré Sénateur avec Frédéric Lefebvre, ministre, André Santini, ex-ministre, auxquels sont venus se joindre PC Baguet, député maire de Boulogne, Philippe Pemezec, maire du Plessis,  Denis Larghero, et de nombreux élues de villes voisines. Les 250 à 300 participants auraient s’attendre à de longs discours  de cette pléiade de personnalités. Il n’en a rien été, car ils ont su être cours et percutants pour certains. La preuve : la réunion dense n’a durée que une heure trois quart, et les participants sont restés jusqu’à la fin dans  « ce préau fétiche » comme l’a rappelé le candidat « là où on  commence toujours la campagne, où nous tenons nos principales réunions et nous fêtons la victoire ».

     

    « Nous étions moins nombreux le 8 Novembre pour lancer la campagne voilà 4 mois, alors qu’elle ne vient de commencer que maintenant pour nos adversaires. C’était l’occasion de mobiliser les électeurs sur cette élection qui risquait de passer inaperçue. Je ne regrette pas d’avoir mis en place notre équipe de compagne depuis le début Novembre. On a présenté un programme de 6 pages. Mais lorsqu’on regarde les programmes de certains, il n’y a pas beaucoup de contenus. 500 personnes ont signés notre comité de soutien. A 15 jours du 1er tour, vous êtes convaincu et vous savez ce que l’on est capable de faire. Mais le problème est que certains peuvent en douter encore à Vanves »  a-t-il expliqué.  

    « On se retrouve face à des amateurs. Ils ont commencé leur campagne vraiment Samedi dernier au marché. Alors que nous faisons du porte à porte, des réunions d’appartements, des cafés politiques depuis plusieurs semaines » a-t-il continué, laissant le soin à Françoise Saimpert sa suppléante, de raconter cette campagne  dans son intervention. « Il y a une certaine empathie entre le maire et ses administrés » a-t-elle constatée lors de ces portes-à-porte.

    Le maire ne s’est pas privé de raconter quelques anecdotes lors de ses rencontres avec ses adversaires sur le parvis de la Poste de la place de l’Insurrection comme sa rencontre avec la candidate verte (EELV) qui portait des lunettes noires. « Cela se passe bien les vacances ! Juste à côté, Guy Janvier avait amené sa grande bannière  genre « Mondial de l’Auto ». Et le petit jeune qui défend les couleurs du FdeG/PC qui se prétend professeur d’histoire et défend le communisme. Il a collé des affiches les containers à verre, les armoires EDF, les palissades de chantier. Je l’ai informé que la mairie avait porté plainte et je lui ai rappelé que l’affichage sauvage était interdit depuis longtemps. Et que vous rembourserez les frais de nettoyage. Cela va l’encontre de nos principes ». Il a alors laissé la parole à ses invités qui ont tous reconnus « qu’il se passe quelque chose à Vanves ».

     

    ILS ONT DIT :  

     

    FREDERIC LEFEBVRE : « Ce sondage dominical (du Parisien donnant Marine Le Pen à 23% devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry) que l’on peut critique,  indique nous sommes fort si on ne se mobilise pas, ce sont les extrêmes qui le font à notre place. C’est le débat délétére qui fait monter le FN,avec des candidats qui insultent, qui critiquent ».

     

    RAMA YADE : L’ambassadrice à l’UNESCO et l’élu de Colombes s’est invitée à cette réunion à la dernière minute pour « apporter un message affectif d’encouragement pour aller à la conquête de ce canton » : « Ne vous laissez pas abuser par ceux qui essaient de faire de cette élection un référendum. Là, dans ce canton, c’est le conseiller général sortant qu’il faut changer, pas celui qui se présente contre lui .

     

    ISABELLE DEBRE : « Bernard Gauducheau est un homme qui connait et aime sa ville. On n’a pas besoin de quelqu’un d’autre au Conseil Général. C’est notre maire qui doit défendre ses dossiers. Son opposant s’est approprié tout son bilan ».

     

    PHILIPPE PEMEZEC : Le maire du Plessis Robinson qui est candidat sortant dans le canton du Plessis/Clamart a souhaité mettre en garde ses interlocuteurs : « les français ont voulu donner une leçon aux Régionales au gouvernement. La gauche a gagnée et cela lui a donné du baume au cœur. Mais ses élus n’ont pas tenus leurs promesses et leurs engagements, et les électeurs se sont fait avoir ! Mais ils veulent de nouveau montrer leur aigreur ! Rappelons – leur que ce sont des élections locales. Et ils pourront exprimer l’année prochaine leur mécontentement au président de la République. A Vanves, l’adversaire n’a pas fait grand-chose. Et il fait le sanctionner ! »

     

    PIERRE CHRISTOPHE BAGUET : « A GPSO,  nous avons 9 conseillers généraux dont un de gauche. Cherchez l’erreur. Il faut corriger l’erreur « J ».

     

    ANDRE SANTINI : « Vous avez retrouvé l’esprit des municipales. C’est là que vous avez gagné. Vanves est une terre d’émigration avec Guy Janvier que vous allez renvoyer et Lucile Schmid… que vous m’avez refilé…avant les puces" a expliqué le député en expliquant qu'il n'avait pas du tout apprécié qu'elle l'ait envoyé devant le Conseil Constitutionnel pour les machines à voter dont elle a attaqué l'ulisation "Et elle prétendait que GDF m'avait prêté une voiture! . Elle est complétement givré. On a les pires candidats que vous m'avez expédié de Vanves. On avait une usine d’incinération. Je ne savais pas qu’on était devenu une décharge »

     

    CHANTAL JOUANNO : La ministre des Sports a rappelé une anecdote lorsqu’elle était au conseil général auprès de Nicolas Sarkozy. Elle avait été étonné par la persévérance qu’il avait montré en restant de longues heures devant la porte du président pour obtenir quelque chose pour sa ville. Elle a surtout expliqué « que le conseil général dit quelque chose aux altoséquanais grâce à Pasqua, Sarkozy, Devedjian. Et ce qu’il a fait (Pacte 92, Parcs en Sports, Internat de l’excellence…) a montré qu’il était précurseur d’idées structurantes qui ont été reprises au niveau national. Et nous voyons la différence avec la Région  où nous siégeons avec Bernard, qui ne fait que dépenser, mais ne construit rien. Et on n’entend de la part de la gauche que de l’agressivité. Ces élections locales. On a bien le temps pour les suivantes »

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 16 : « CAMPAGNE INTERCO »

    L’événement de la campagne sera aujourd’hui un café politique organisé par Bernard Gauducheau (NC) à 8H30 au Café de l’avenir sur le Plateau, avec Pierre Christophe Baguet, député maire de Boulogne sur la CA (Communauté Urbaine) de GPSO (Grand Paris Seine ouest) qu’il préside sur le thème : « Quel partenariat entre GPSO et le Conseil Général des Hauts de Seine. Une réunion qui intervient alors que GPSO a célébré son premier anniversaire avec la nouvelle année. Beaucoup de candidats à ces cantonales étaient tentés d’ailleurs durant cette campagne d’organiser des actions communes dans les cantons de GPSO, notamment du côté des Verts, avec des ballades à vélo, une réunion commune.  Ces derniers viennent d’ailleurs de signer un communiqué de presse commun protestant contre la visite de Nathalie Kosciusko Morizet, ministre de l’écologie au fort d’Issy les Moulineaux

     

    BERNARD GAUDUCHEAU PARLE DE GPSO AVEC SON COPAIN ET COLLEGUE PC BAGUET

     

    La majorité présidentielle explique  que « cette nouvelle intercommunalité, une des plus importantes de France (7 communes, plus de 30 000 habitants, 160 000 emplois et 30 000 entreprises et commerces) a d’abord été le fruit d’une volonté politique » notamment d’André Santini et de Pierre Christophe Baguet qui présidaient avant aux destinées d’Arc de Seine et de Val de Seine qui ont fusionné le 1er Janvier 2010. L’opposition de gauche mettait en avant le « manque de concertation », le « fait accompli », « la population n’ayant pas été associée » etc... lors de sa création. « Il s’agissait de doter nos villes des outils qui leur permettaient d’être plus fortes et de peser plus au sein d’un Grand Paris envoie de réorganisation » ajoutait la Majorité qui avait ainsi anticipé l’obligation faite aux communes par la réforme des collectivités territoriales d’adhérer à une « interco » avant 2014….sans intervention du Préfet.

    Bernard Gauducheau et Pierre Christophe Baguet qui ont été tous les deux des collaborateurs très proches d’André Santini expliqueront bien sûr les avantages de cette création qui étaient tout d’abord  de mutualiser les moyens par exemple en matière de propreté, d’entretien des voies, des espaces verts  en donnant l’exemple de la lutte contre l’enneigement comme l’a montré le mois de décembre dernier grâce aux directions de proximité mis en place, et qui a permis de mobiliser 300 personnes pour le salage, le déblaiement des abords des écoles et équipements publics… et à Vanves avec notamment le réaménagement de la rue Sadi Carnot, la rénovation de l'éclairage public, l'extension du stationnement payant, la réhabilitation du parc F.Pic.... Ensuite de   maîtriser les budgets et les coûts bien évidemment, beaucoup de maires reconnaissant qu’ils n’auraient pu lancer des projets très lourds pour leur commune comme l’îlot Cabourg, le conservatoire de musique à Vanves, sans la création de GPSO,  ni s’y retrouver sur le plan fiscal,  notamment dans notre commune après le départ de SFR comme l'a souvent raconté le maire.  Enfin de porter ensemble de grands projets comme ce fut le cas lors du débat sur le réseau de métro du Grand Paris où les 7 communes ont présenté un dossier et un avis  commun dans lequel elles ont défendu ensemble leurs intérêts (et leurs stations), mais aussi  l’adhésion à Autolib et à Paris Métropole le lancement d’un Agenda 21, de la thermographie aérienne, d’un programme  local de l’habitat, l’allégement de la collecte des déchets etc…avec la création de Seine Ouest Entreprise et Emploi le 1er Janvier 2011

     

    CORINNE PRAZNOCZY ET LUCILE SCHMID PROTESTENT CONTRE LA VISITE DE NKM

     

    Les candidats écologistes aux élections cantonales d’Issy-Les-Moulineaux (Lucile Schmid) , Vanves (Corinne Praznoczy) et Meudon (Loïc Le Naour) avec  Vincent Gazeilles conseiller général de Clamart, ont réagis à la visite de Nathalie Kosciusko-Morizet au Fort d’Issy Moulineaux pour se rendre compte de la réutilisation et de la dépollution d’un foncier public, de la place de la nature en ville avec ce projet qui prévoit la construction de 1600 logements, à côté de Vanves, et l’utilisation des technologies numériques pour améliorer la maîtrise de la consommation d’énergie, l’information des habitants, la protection des biens et des êrsonnes…   « Ce projet immobilier présenté par André Santini député-maire d’Issy-les-Moulineaux comme une illustration de la démarche des écoquartiers comporte d’importantes limites écologiques et démocratique: dès leur livraison, en 2013, les premiers bâtiments seront hors norme thermique en vigueur. L’énergie consommée pour produire les matériaux nécessaires à la construction n’est pas comptabilisée dans les normes thermiques des bâtiments. La démarche de concertation avec les habitants qui représente le cœur de la philosophie des éco-quartiers n’a jamais été à l’ordre du jour pour ce projet porté par les grands groupes immobiliers » expliquent ils en tirant trois conclusions : « L’utilisation abusive et répétée des références à l’écologie » dans les projets urbains, par les élus UMP-NC des Hauts-de-Seine. La complicité aujourd’hui révélée du ministère de l’écologie à l’insincérité des élus du département, André Santini en tête, sur les questions environnementales. Enfin, un déplacement ministériel aux allures de soutien à Paul Subrini, candidat sortant UMP et adjoint au Maire d’Issy-les-Moulineaux . En matière d’environnement et d’urbanisme, il ne mérite pourtant pas un tel crédit ».

  • LE BERCEAU DE L’AVIATION AUX PORTES DE VANVES

    Les médias ont beaucoup parlé du secteur Portes de Versailles et Balard depuis Vendredi, qui est à deux pas de Vanves, avec des incidences notoires passées, présentes et futures. Hier nous avons parlé du « Balardgone » avec quelques références sur ce champ de manœuvre devenu la Plaine Vaugirard lorsque Paris a acheté et non annexé comme aiment bien le raconter les élus isséens, ce bout d’Issy où Farma a réussit le premier vol en circuit fermé de 1 km… et où maintenant des vanvées viennent profiter de l’Aquaboulevard avec ces cinémas, de sa plaine sportive.

     

    L’héliport actuel n’est qu’un avatar de ce qui s’est passé sur ce vaste champ de manœuvre utilisé au début du XXéme siécle par les pionniers de l’aviation qui expliquent la présence des ailes dans les armoiries de la commune d’Issy les Moulineaux. Les « faucheurs de matrguerites » l’avaient choisi, entre 1906 et 1924 pour faire leurs essais. Henry Farman réussit le 13 Janvier 1908, le premier kilométre en circuit fermé sur ce terrain qui a vu, par la suite, le premier courrier de France relier Issy à Deauville en 1911 sans compter les départs et les arrivées de nombreux raids. Les constrcteurs comme les Fréres Voisins, ne s’étaient pas trompés en installant leurs hangars le long de ce champ de manœuvre et de la rue Guynemer, occupés par la suite par des industriels comme Valéo ou Thomson jusqu’aux années 1980/90, avant que ne s’installant les immeubles de bureaux séparés par la rue du Colonel Avia d’HLM de la Ville de Paris, de l’Aquaboulevard et de l’hôtel.

     

    L’époque glorieuse de ce terrain envahi par les parisiens les jours de de grandes compétition, prit fin avec la guerre 1914-18, redevant un champ de manœuvre dont les responsables de la ville de Paris s’étaient rendu compte de son importance stratégique.  Ils l’achetérent à la ville d’Issy les Moulineaux contrairement à ce que ses élus ont essayé de faire croire en parlant d’annexion, car ils jouaient sur les mots et les dates. Une loi du 19 Avril 1919 stipulait dans un de ses articles que ce champ de manœuvre était annexé au territoire de la Capitale avec les bois de Boulogne et de Vicennes. Un décret du 25 Avril 1925 signé par MM Doumergues et Chautamps précisait même « qu’aucne indeminité ne pouvait être réclamée à la ville de Paris du fait de l’annexion de ce territoire ». Et pour cause, cette indemnité avait été versée dés 1893 : Le maire d’Issy les Moulineaux de l’époque, M.Charlot, avait signé avec le secrétaire général de la Préfecture de Paris le 14 Octobre 1893, un acte de cession, obtenant 500 000 frs de l’époque (c'est-à-dire 12 frs le métre carré). La commune d’Issy les Moulineaux n’était pas mieux lotie que les autres propriétaires, mais elle avait un besoin urgent de cet argent pour effectuer des travaux dans sa nouvelle maire, l’actuel Couvent des Oiseaux  où André Santini a refait une salle de réception à l’identique du salon des Ambassadeurs du Palais de l’Elysée     

     

    Peut être grâce à cela, les vanvéens comme les isséens l’ont échappé belle, car ils auraient peut être connu les affres des riverains d’Orly et de Roissy. Car ce terrain a suscité de nombreux projets entre les deux guerres : Le publiciste Jean-Abel Lefranc avait imaginé un aéroport international qui a été vite abandonné grâce aux progrés rapides de l’aviation, puis éclipsé par des projets de villes futuristes. Les architectes Faurre-Dujanic et Henri Losier ont proposé de construire une tour de 2000 m de haut, une sorte de colonne de 240 m de diamétre au sol et de 40 m au sommet supportant 3 plates-formes tronçoniques de taille décroissante. Leir collégue L .J Madeline et un groupe d’industriels de l’acier et du feront proposé le plan d’un gigantesque parc des expositioons avec une toiture de 12 ha sur laquelle auraient pu atterir des avions. Preuve que le projet de la Tour Triangle, le long de l’avenue Ernest Renan entre les deux parties du parc des Expositions de la porte de Versailles n’est pas le premier sorti de l’imagination fertile des architectes.

     

    Mais revenons à l’histoire de l’aviation, car le 18 Avril 1924, le premier véritable vol et record en hélicoptére a été réalisé sur ce terain par l’Italien Raoul Peturas Pescura, marquis de Casteluccio qui a élevé son appareil de 736 m. Quelques années plus tard, un héliport faisait son apparition grâce à la compagnie belge « Sabena » qui a tenté d’exploiter une ligne régulière entre Paris et Beruxelles, mais sans succés. De nombreuses années plus tard, cet héliport était surtout utlisé par l’armée, le Glam pour le transport des personnalités. Rappelez-vous la photo du Général de Gaulle en 1968 dans cet héliport partant pour Baden-Baden, ou du pape Jean Paul II que sont venus applaudir des isséens et des vanvéens lors de sa première visite en France en 1980 lorsqu’il rejoignait le Bourget pour une grande messe en plein air avant de revenir au Séminaire Saint sulpice d’Issy Les Moulineaux.